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La culture caribéenne est internationale. La culture internationale est caribéenne. Pourtant, nos récits caribéens sont laissés dans l’ombre pendant que d’autres peuples les utilisent pour bâtir carrière et réputation, pour créer des industries et un patrimoine.

Karukerament, c’est conserver la beauté et des spécificités des cultures caribéennes. Peu importe la langue, notre cinéma, notre musique et notre littérature racontent des histoires universelles auxquelles n’importe qui peut s’identifier. N’importe qui. Mais spécialement les personnes qui ont été colonisées et cherchent à se sortir de la haine de soi qui leur a été inculquée.

Karukerament, c’est documenter les combats des artistes pour que leurs histoires soient racontées, que leurs voix soient entendues. Leurs histoires sont nos histoires. Leurs voix sont nos voix.

Je vois la culture caribéenne comme une culture internationale et non comme un simple divertissement exotique, ni comme un phénomène cyclique. Je suis convaincue que les artistes de toute la Caraïbe peuvent être reconnus et rémunérés pour leur travail à un niveau international. Avec la stratégie adéquate et les alliés adéquats.

J’ai suffisamment analysé différentes industries culturelles étrangères au cours des 25 dernières années pour savoir que ce n’est pas juste un rêve ou un vœu pieux. Je crois au cadre que de nombreux artistes et experts de la Caraïbe mettent en place depuis des générations pour que la concrétisation se fasse maintenant. Je crois en la technologie actuelle pour être l’outil à utiliser afin d’avoir des industries culturelles florissantes sur la scène mondiale. Et quand je dis mondiale, encore une fois, je veux dire n’importe où dans le monde.

Il ne s’agit pas juste d’être payé ce qui nous est dû. Il ne s’agit absolument pas d’obtenir la validation de la part des autres. Il s’agit de réclamer ce qui nous appartient à juste titre et de nourrir la grandeur que nous créons à partir de rien.

Karukerament, c’est nous célébrer. Karukerament, c’est mettre en lumière celles et ceux qui me font croire que cette vision est en train de devenir une réalité.


Caribbean culture is global. Global culture is the Caribbean. Yet, our Caribbean narratives are kept in the shadows while other people have been using them to build careers and industries, to gain fame and money, to found legacies. 

Karukerament is about curating the beauty and specificities of Caribbean cultures. Regardless of the language barrier, our cinema, our music, and our literature tell universal stories that anyone in the world can relate to. Anyone. But especially those who have been colonized and figuring their way out of the self-hate they were taught. 

Karukerament is about documenting how artists fight to get their stories told, to hear their voices. Their stories are our stories. Their voices are our voices. 

I see Caribbean culture as a global culture and not just as exotic entertainment, not just as a cyclic phenomenon. I believe Caribbean artists can all be recognized and get paid for their work on an international level. With the right strategy and with the right allies. 

I’ve studied enough different cultural industries across the world in the past 25 years to know this doesn't have to be just a dream or wishful thinking. I believe in the framework that many Caribbean artists and experts have been working on for generations to make it happen now. I believe technology as of today is the tool we must use to have thriving cultural industries on a global stage. And when I say global, again, I do mean anywhere in the world. 

It's not just about getting paid for what we deserve. It's definitely not about getting validation from others. It's about claiming what's rightfully ours and nurturing the greatness that we create from scratch. 

Karukerament is about celebrating us. Karukerament is about giving the spotlight to those who make me believe that this vision is coming true.