Ep. 8 - See You Yesterday
Yé Moun La ! Je vous présente “See You Yesterday” de Stefon Bristol. C’est un film des Etats-Unis mis en ligne sur Netflix en 2019.
0:00 - 0:50 : introduction + générique + encouragements pour tenir face au coronavirus.
0:50 - 2:30 : point actu sur karukerament.com avec les interviews de Mitzi Allen et D. Gisele Isaac, mes articles sur Moonlight et sur Jeronimo. Comment Jeronimo m’a fait réfléchir sur ma définition de mon identité caribéenne.
Yé Krik Yé Krak
2:31 - 3:40 : présentation de See You Yesterday de Stefon Bristol.
3:41 - 4:40 : le synopsis du Netflix français + ma critique sur le fait que la dimension raciale est passée sous silence.
4:41 - 5:55 le synopsis d’IMDB qui met en avant le lien familial, moteur de l’intrigue.
5:56 - 7: 52 : ma réaction neutre lors de la bande-annonce vs. mon enthousiasme x 1000 dès les premières secondes du film.
7:53 - 9:40 : frustration face au manque d’intérêt sur la représentation caribéenne.
9:41 - 10:02 : remerciements + promo des réseaux sociaux
10:03 - 10:42 : générique de fin + crédits des artistes ayant donné leur autorisation pour l'utilisation des extraits musicaux.
0:00 - 0:24 : introduction + générique de début
0:25 - 0:56 : mon état d’esprit par rapport à la quarantaine.
0:57 - 1:27 : présentation du film “See You Yesterday” (2019) et du synopsis.
1:27 - 1:41 : la problématique du jour qui est comment définir son identité caribéenne quand on fait partie de la diaspora au 21ème siècle. La première connexion caribéenne est sur le rapport entre identité noire et identité caribéenne.
Connexion caribéenne 1
1:41 - 3:41 : point vocabulaire sur le terme “afrocaribéen” pour désigner les Afrodescendants originaires de la Caraïbe et non pas la communauté noire afropéenne.
3:42 - 5:41: par ses tresses, le personnage de CJ incarne le côté afro et est une alternative de représentation de l’adolescente noire qui avait disparu depuis les années 90.
5:42 - 6:55 : en France, paradoxalement, les filles noires à tresses sont une constante dans la représentation depuis les années 1980. Exemples avec Imane de Skam France (2019) et Luisa dans Mortel (2019).
6:55 - 7:55 : l’originalité de la représentation d’une adolescente noire à lunettes.
7:56 - 10:55 : par son nom, le personnage de CJ incarne l’intégration dans la communauté noire nord-américaine, mais son nom complet révèle son identité caribéenne.
10:56 - 12:41 : le film offre une représentation positive de la diaspora noire à l’encontre des stéréotypes négatifs. Comment trouver l’équilibre et vivre sa culture caribéenne à l’étranger ?
12:42 - 13:15 : remerciements + promo des réseaux sociaux
13:16 - 13:56 : générique de fin + crédits des artistes ayant donné leur autorisation pour l'utilisation des extraits musicaux.
0:00 - 0:26 : introduction + générique
0:27 - 1:34 : présentation du film et du synopsis + rappel de la 1ère connexion caribéenne sur le terme “afrocaribéen” pour se définir dans la diaspora.
Connexion caribéenne 2
1:35 - 2:40 : interlude + point vocabulaire sur l’existence d’une différence d’expérience de vie dans la Caraïbe et dans la diaspora mais de la continuité d’un système de références culturelles communes.
2:41 - 5:20 : mon adolescence en Guadeloupe déconnectée de la culture musicale locale fin des années 90 et début des années 2000 parce que j’étais fan des boys band donc je vis aujourd’hui ma culture musicale locale comme une enfant de la diaspora.
5:20 - 7:13 : la culture caribéenne de la diaspora est issue de la convergence des cultures des différents pays de la Caraïbe.
7:14 - 9:55 : les choix musicaux de la bande-originale de See You Yesterday illustrent la création de ce patrimoine commun.
9:56 - 12:39 : remarque sur le manque de valorisation de la musique caribéenne pour porter les films caribéens. Exemple de l’absence de souvenirs forts avec la bande-originale de Nég Maron de Jean-Claude Barny et le potentiel pour Siméon d’être un classique aujourd’hui grâce à sa bande-originale.
12:40 : 14-30 : avec l’exemple de la musique, on voit comment la diaspora permet une circulation plus facile de la culture et de l’art et qu’elle aide à la conservation d’un patrimoine commun.
14:31 - 15:40 : le besoin d’une représentation matérielle avec les drapeaux.
15:41 - 16:49 : mes souvenirs vestimentaires montrant mon besoin d’expression d’identité.
16:50 - 18:14 : comparaison entre mépris de la fierté caribéenne dans Mortel et l’affirmation de la fierté caribéenne dans See You Yesterday.
18:15 - 20:05 : définir son identité caribéenne quand on est dans la diaspora, c’est prendre conscience que le regard extérieur ne voit pas le côté caribéen mais que l’on fait partie d’une communauté forte à laquelle on peut se raccrocher.
20:06 - 20:38 : remerciements + promo des réseaux sociaux
20:39 - 21:13 : générique de fin + crédits des artistes