Hors-Série 1 - Le zouk du 21ème siècle peut-il être une pop music kreyol internationale ?
0:00 - 0:55 : générique + rappel sur les origines de ce hors-série pour une communication dans le cadre du colloque international “Le zouk : trajectoires, imaginaires et perspectives” organisée par l’université des Antilles-Guyane en Martinique le 20 juin.
0:56 - 03 : 38 : la place de cette communication dans mes recherches entreprises depuis 2016 pour faire un parallèle entre zouk et k-pop.
3:38 - 4:04 : “disclaimer” je propose juste mon analyse et je suis prête à en discuter.
4:04 - 4:51 : définition de “zouk du 21ème siècle” comme une musique caribéenne mise en valeur par le numérique et portée aussi par la diaspora aux 4 coins du monde.
4:51 - 5:51 : définition de pop music comme “musique du quotidien, musique qu’on écoute tous les jours” avec 4 fonctions sociales (cf. Simon Frith, Towards an Aesthetic of popular music, 1987)
5:52 - 7:00 : problématique “comment utiliser sa musique populaire pour rayonner à l’internationale ?” + présentation des axes d’analyse : les points communs dans les contextes politiques et économiques ayant encouragé l’émergence du zouk et de la K-pop ; les enjeux que représentent le zouk et la K-pop comme industrie culturelle pour promouvoir leur identité culturelle.
7:00 - 9:57 : point commun 1 : en suivant le découpage chronologique de Gérald Désert dans “Genèse du Zouk”, la phase prémonitoire (1955 - 1979) est une période de revendications en Guadeloupe/Martinique et en Corée du Sud pour une vie meilleure alors que l’identité culturelle locale se transforme de gré ou de force avec des influences extérieures.
9:57 - 13:16 : point commun 2 : la phase expérimentale (1979 - 1983) est une période d’émulation artistique pour Kassav (zouk) et Seo Taiji & Boys (K-pop) avec l’utilisation de nouvelles technologies pour créer de nouvelles sonorités qui sont une synthèse de traditionnel et de modernité.
13:17 - 15:32 : point commun 3 : le temps démiurgique (1984 - 1995) est une période d’affirmation identitaire et devient élément de transmission culturelle pour incarner la voix de leur génération.
15:33 - 15:42 : transition avec rappel du 1er axe d’analyse et introduction du 2ème axe d’analyse.
15:43 - 16:40 : définition de l’expression “industrie culturelle” non pas pour critiquer la standardisation de l’art dans une société de consommation (Theodor W. Adorno et Max Horkheimer, La dialectique de la raison, 1944) mais comme une structure pour valoriser des productions culturelles. Mon angle d’attaque est l’accessibilité à ces musiques
16:41 - 19:19 : il faut s’adapter à un nouveau modèle économique basé sur le stream et la visibilité programmée par les algorithmes. La catégorie K-Pop existe sur les plateformes de streaming, toujours pas de catégorie zouk. Exemple de Nesly nommée aux BET Awards 2019 mais peu occurrence sur les réseaux sociaux.
19:23 - 22:14 : la multiplication des supports de diffusion. La Corée du Sud a ses propres plateformes de streaming avec ses classements et cérémonies de remise de récompenses donc l’industrie K-Pop est autonome pour se diffuser et se promouvoir, mais pas l’industrie du zouk, même s’il y a des iniatives pour faire changer les choses.
22:15 - 25:13 : l’importance du soutien d’une communauté solide de fans (4ème fonction sociale de Simon Frith) pour donner de la visibilité aux artistes.
25:14 - 26:07 : la barrière de la langue n’est pas un obstacle en soi mais il faut donner au public des moyens de contourner cette barrière.
26:07 - 27:50 : conclusion + générique de fin