#streamcaribbean - Mythe 5
Yé Moun La! Voici une série de capsule audio dédiée aux mythes autour des artistes antillais. Le but est de réfléchir sur des perspectives différentes dans notre façon de faire de l’art et d’en faire un business. Voici le mythe numéro 5 : les artistes antillais ne sont bons que pour la fête, la drogue et le sexe.
0:00- 0:28 : intro
0:28 - 2:21: mon avis sur la catégorie “Flamme du morceau caribéen ou d'inspiration caribéenne” et les prénominations des Flammes 2024
2:22 - 3:12: notre branding de l'antillais fêtard, alcoolique, obsédé sexuel dans les médias (voir compilation réalisée par Coralien Baccarard)
3:13 - 4:07 : le branding multifacette de Kassav’ vs. le branding réducteur par les médias (afro) français
4:08 - 4:54 : l'activisme intentionnel (Pierre-Édouard Décimus) vs. l'activisme de fait (Jocelyne Béroard)
4:55 - 6:59 : l'approche passive-agressive des médias (afro) français pour parler de Kassav’ vs. le respect des artistes africains envers Kassav’ et les artistes antillais. Exemple : L’Afrique chante Kassav’ de Blick Bassy
7:00 - 9:22 : tout artiste doit se positionner par rapport au filtre colonial. Exemples : la Compagnie Créole, Zouk Machine.
9:23 - 11:54 : cas pratique avec Francky Vincent sur le manque de contrôle sur son storytelling
11:55 - 12:59 : les contre-exemples de l'antillais infidèle, alcoolique, obsédé. Les Zoukeurs des années 2000: Slaï, Thierry Cham, Medhy Custos
13:00 - 15:29 : les dancehalleurs Admiral T et KRYS en contrôle de leur branding mais pas de leur storytelling
15:30 - 16:59 : l’originalité de Kalash dans son branding et contrôle de son storytelling
17:00 - 19:29 : pourquoi le shatta (Martinique) et le Bouyon de Guadeloupe se conforment aux codes de la représentation des femmes noires + comment Meryl, Maureen représentent les stéréotypes attendues pour réussir en France
19:30 - 20:29 : l'importance de valoriser un branding multidimensionnel pour plaire au public local
20:30 - 20:59: outro