Le bilan du #readcaribbean year 2
Cette année 2020 marquait ma première participation au #readcaribbean lancée par Cindy Allman (@bookofCinz). Je tenais à faire un bilan rapide sur ce que j’ai apprécié, sur ce que j’ai découvert, sur ce qui m’a étonnée.
Ce que j’ai apprécié
J’ai vraiment eu l’impression de voir une communauté à l’oeuvre. Discuter avec des personnes qui partagent mon goût pour la lecture et mon approche de la promotion de la culture caribéenne m’a confortée dans mes projets pour développer Karukerament.
J’avais déjà 4 lectures prévues, mais je dois dire que cela a été difficile de résister à l’envie d’acheter des livres après avoir lu certaines recommandations particulièrement enthousiastes. En tout cas, j’ai bien tenu le rythme pour lire ces 4 romans : Solibo Magnifique de Patrick Chamoiseau, Dancing Nude in the Moonlight de Joanne C. Hillhouse, La Grande drive des esprits de Gisèle Pineau et The Girl With The Hazel Eyes de Callie Browning. Sans surprise, j’ai été conquise par chaque lecture, chacune différente dans leur style mais célébrant l’identité caribéenne.
Voir les gens jouer le jeu pour le challenge #streamcaribbean. Je sais que c’est un effort de composer une playlist donc cela m’a fait chaud au coeur que les gens le fassent… En ce qui me concerne, j’ai fait une playlist pour Morne Câpresse de Gisèle Pineau et une playlist pour ma fiction romance caribéenne Bay La Vwa. Et oui, vous vous doutez bien que ce n’est que le début pour #streamcaribbean.
Ce que j’ai découvert
J’arrive enfin à planifier mes publications pour publier du contenu sur Instagram. Avoir préparé mes visuels m’a permis de publier tranquillement et régulièrement tout au long du mois de juin. J’ai même réussi à me faire une routine lecture pour lire enfin le roman jeunesse The Poet X d’Elizabeth Acevedo, l’essai The Master’s tool will never dismantle the Master’s house d’Audrey Lorde et la novella romance caribéenne Brand New de Rilzy Adams. J’ai même commencé la saga m/m de Whyborne and Griffin…Conclusion, j’ai terminé mon challenge annuel parce que j’ai atteint mon objectif de 48 lectures. Je l’ai prolongé à 70 lectures.
Cela fait à peine un an que je suis dans le Bookstagram caribéen donc ce challenge littéraire a été une belle opportunité d’avoir une vue d’ensemble sur les coups de cœur littéraires de la communauté anglophone. J’ai donc ajouté à ma PAL : Queenie de Candice Carty-Williams, Love after Love d’Ingrid Persau, The Confessions of Frannie Langton de Sara Collins et A Brief History of Seven Killings de Marlon James.
Ce qui m’a étonnée
Agréablement. Quand le challenge a eu droit un article dans le magazine d’Oprah, nous avons célébré sans perdre de vue que la littérature caribéenne n’a pas besoin d’Oprah pour être validée. Mais une preuve de reconnaissance fait toujours plaisir.
Désagréablement. Ce challenge #readcaribbean a été aussi l’occasion de mettre en lumière les discriminations que subissent les bookstagrammeur.se.s de la Caraïbe de la part des maisons d’édition. Pendant les deux dernières semaines, il y a eu des discussions sur le fait que les maisons d’éditions refusent d’intégrer les Bookstagrammeur.se.s dans la promotion de leurs auteur.trice.s de la Caraïbe. Cela va du refus d’envoyer des ARCs (Advanced Reader’s Copy, des exemplaires gratuits avant la publication) quand le.la Bookstagrammeur.se habite dans la Caraïbe à la création de concours limité aux personnes sur le sol états-unien. Je pense que les problématiques sont similaires dans le cas français… Bref, c’est un sujet que nous discuterons un autre jour.
Et vous, comment avez-vous passé votre mois de juin #readcaribbean ? Des lectures décevantes ? Marquantes ? Inspirantes ? Dites-moi tout.